Gauguin, voyage de Tahiti

Edouard Deluc

Avec Vincent Cassel, Tuheï Adams, Malik Zidi

  • 2017
  • 1h42

1891. Gauguin s’exile à Tahiti. Il veut trouver sa peinture, en homme libre, en sauvage, loin des codes moraux, politiques et esthétiques de l’Europe civilisée. Il s’enfonce dans la jungle, bravant la solitude, la pauvreté, la maladie. Il y rencontrera Tehura, qui deviendra sa femme, et le sujet de ses plus grandes toiles.

Après Lindon en Rodin, Gallienne en Cézanne, Canet en Zola, c’est Vincent Cassel «spécialiste en mecs tordus» qui interprète Gauguin. En s’inspirant de son journal intitulé Noa Noa, avec son co-scénariste Thomas Lilti (Hippocrate, Médecin de campagne), le réalisateur (Voyage à Mendoza) a voulu, au travers de l’histoire du peintre célèbre qui n’est qu’un prétexte, «raconter l’histoire des Polynésiens, le choc des civilisations, l’histoire de l’art moderne, la quête de la liberté Il arrive à Tahiti à un moment clé, au moment où le dernier roi Ma’ohi meurt). Et il peint ce qu’il voit comme l’humanité dans l’enfance, parce que c’est ce qu’il venu chercher. Il peint à un moment où quelque chose est en train de disparaître»