L’Ange blessé

Emir Baigazin

Avec Nurlybek Saktaganov, Madiar Aripbai, Madiar Nazarov

  • 2016
  • 1h52

Il était une fois dans un village au Kazakhstan… Lorsque son père sort de prison, le jeune Jaras n’a d’autre choix que de travailler pour nourrir sa famille. Poussin a une très belle voix, il s’entraîne pour passer un concours de chant. Mais les caïds de l’école vont en décider autrement. Crapaud explore les ruines de son village à la recherche de métaux à revendre. Sur son chemin, il fait la rencontre de trois fous qui lui parlent d’un trésor caché. Aslan est un élève promis à de brillantes études. Lorsque sa petite amie tombe enceinte, il doit trouver une solution coûte que coûte. Quatre destins, quatre adolescents qui devront brûler leurs ailes pour survivre dans un pays encore marqué par un siècle de régime soviétique.

Emir Baigazin, jeune réalisateur kazakh, s’est fait remarquer l’année dernière en remportant l’ours d’agent à Berlin pour son premier long métrage Leçons d’harmonie, cruel récit d’apprentissage de la vie en communauté où triomphe la loi du plus fort, première partie d’une trilogie dédiée à l’adolescence et à la complexité de ses relations avec le monde et dont L’Ange blessé constitue le deuxième volet. Doué d’une impressionnante maîtrise formelle, Baigazin s’impose comme la nouvelle et talentueuse révélation d’un pays qui nous avait déjà offert les beaux films de Darezhan Omirbayev dans les années 90.