Le Temps qu’il reste

De la création de l’Etat d’Israël en 1948 à nos jours, au travers de l’histoire
de Fuad, un homme membre de la résistance palestinienne, se dessine la
quête d’identité de son fils. La réalité de ce bouleversement politique amène
Elia Suleiman, acteur dans son propre film, à se poser une question : est-ce
lui qui porte la Palestine là où il va, ou bien la Palestine qui s’étend au reste
du monde ?

7 ans après Intervention divine (Prix du Jury Cannes 2002),
Elia Suleiman retrouve avec Le Temps qu’il reste la tonalité burlesque et
pince-sans-rire qui fait de lui une sorte de Buster Keaton palestinien. Il puise
ici très largement dans son histoire personnelle et raconte en filigrane de son
auto-biographie, l’histoire de la Palestine depuis 1948 à aujourd’hui. L’entreprise
est ambitieuse mais Suleiman réussit un film parfait.

Sélection Officielle Festival de Cannes 2009