Pieta

Kim Ki-duk

Avec Lee Jung-Jin, Min-soo Jo, Ki-Hong Woo

  • 2012
  • 1h44

Un homme sans pitié et sans famille gagne sa vie en menaçant des personnes
de leur donner l’argent contracté par des prêts. Un jour, il va faire la rencontre
d’une femme qui prétend être sa mère…
Alors que le cinéma sud-coréen
est aujourd’hui parfaitement installé à l’échelle mondiale avec une flopée
de cinéastes reconnus, Kim Ki-Duk, lui, paraissait sérieusement en perte de
vitesse.
Jadis prolifique, le réalisateur de Printemps, été, automne, hiver… et
printemps
s’était un peu égaré dans des oeuvres moins inspirées au symbolisme
ronflant avant de prendre une longue pause.
Le jury de la Mostra de Venise
a salué son retour avec ce pamphlet sadique qui n’est pas sans rappeler les
violences crues de L’île qui l’avait révélé. Cette dénonciation des dérives
financières du système a fait l’effet d’un électro-choc à Venise. Pieta prend en
effet la forme d’une ode crépusculaire servie aussi par un couple d’acteurs à la
beauté terrifiante qui déboussole toutes les certitudes : la beauté devient laide,
la laideur devient sublime !

Lion d’or Mostra de Venise 2012

Sélection Deauville Asia 2013