Festival Altérités 2024

Cultures Amérindiennes
Cinéma LUX

JEUDI 21 MARS 2024 – 20h30 –

ADIEU SAUVAGE réalisé par Sergio Guataquira Sarmiento | 2023, 92 mn, VOTFR
Synopsis : Depuis les années 2000, plusieurs vagues de suicides se succèdent dans la population amérindienne de l’Amazonie colombienne. Je découvre qu’hommes et femmes se suicident par mal d’amour : les femmes quittent les hommes pour des « Blancs » et les hommes ne savent pas donner l’amour que les femmes ont appris dans la ville et que maintenant elles demandent. C’est à travers l’amour romantique, le plus grand représentant de la culture occidentale, que nous constatons les dégâts de l’occidentalisation dans la région.

 

Projection suivie d’une rencontre avec le réalisateur Sergio Guataquira Sarmiento

 

 


 

Samedi 23 mars 2024 – 20h30

HOLDING UP THE SKY réalisé par Pieter Van Eecke | 2023, 82mn, VOFTR

« Quand les chamans s’arrêteront de danser et que la vie dans la forêt tropicale perdra son équilibre, le ciel s’effondrera et viendra tout écraser. » Cette sagesse est transmise de génération en génération par les Yanomami du Brésil.
Mais les chercheurs d’or polluent les rivières, les chamans meurent, la forêt tropicale disparaît et la terre se réchauffe. Davi Kopenawa, chef de tribu et porte-parole des Yanomami, lutte sans relâche contre la colonisation de ses terres depuis 40 ans. Il avertit les occidentaux que lorsque le ciel s’effondrera, ils seront eux aussi écrasés. Pourquoi n’écoutent-ils pas ?


Projection suivie d’une rencontre avec Fiore Longo, anthropologue, responsable de recherche et de plaidoyer à Survival International, le mouvement mondial pour les droits des peuples autochtones. Avec vente et dédicace du livre de Fiore Longo “Décolonisons la protection de la nature”

 

 

 

Dimanche 24 mars – 11h15

La balade d’Oppenheimer Park réalisé par Juan Manual Sepulveda | 2016, 71mn, VOSTFR

La balade d’Oppenheimer Park suit le quotidien d’Indiens « Premières Nations » exilés des réserves canadiennes, qui, le temps d’un été, occupent un parc de la ville de Vancouver. Oppenheimer Park, cimetière indien avant la colonisation, est au centre de ce quartier que certains considèrent comme la plus grande réserve canadienne. C’est par leur participation active au processus de création du film que leur quotidien se transforme en une suite de rituels destinés à surmonter les épreuves du passé et celles qu’ils traversent aujourd’hui.

 

Projection suivie d’une rencontre avec Benoit Raoulx, géographe social, maitre de conférences à l’Université de Caen et réalisateur de films documentaires.

 

 

 

 

 

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