The Disaster Artist

En 2003, Tommy Wiseau, artiste passionné mais totalement étranger au milieu du cinéma, entreprend de réaliser un film. Sans savoir vraiment comment s’y prendre, il se lance et signe The Room, le plus grand nanar de tous les temps. Comme quoi, il n’y a pas qu’une seule méthode pour devenir une légende !

En moins de 15 ans, le phénomène The Room a fait son chemin, une séance de minuit après l’autre. Aujourd’hui, le nanar a acquis un statut de film culte pour des fans aux quatre coins du monde qui assument pleinement leur amour pour ce film honteux. On aurait pu s’attendre à une satire féroce. Après tout, Tommy Wiseau est le Ed Wood du XXIe siècle et n’a pas craint d’exposer à la face du monde son absence totale de talent, à toutes les étapes de la fabrication de son fameux film. The Disaster Artist comporte, bien entendu, sa bonne part de scènes hilarantes, mais James Franco, qui en signe la réalisation en plus d’incarner le protagoniste dans une incroyable transformation, ne s’attarde pas qu’à ce seul aspect de l’histoire. Le récit explore le côté plus tragique d’un homme qui n’a pas le talent de ses ambitions, sans toutefois jamais tomber dans le pathos. Étonnamment, son film a beaucoup de coeur et affiche une empathie de bon aloi.

Meilleur acteur (James Franco) Golden Globes 2018