Au bout du conte – Théâtre CÔTÉ LUX

vendredi 23 janvier 2026 | 20h15
Cinéma LUX

Théâtre CÔTÉ LUX saison 2025/2026

Depuis de nombreuses années, le Cinéma Lux enrichit la programmation du théâtre de Caen d’un regard cinématographique. En effet, chaque saison, le LUX propose au public du théâtre de Caen une programmation spécifique en rapport avec les propositions de spectacle vivant du théâtre de Caen, que ce soit de l’opéra, du théâtre, de la danse, du cirque…

Pratique : Pour les spectateurs du Théâtre de Caen, entrée libre aux séances sur présentation du billet du spectacle concerné ou de leur carte abonné, dans la limite des places disponibles.

Programmation sous réserve de modifications : pour la programmation définitive et les dates et horaires de passage des films, consultez les programmes du Cinéma LUX et les documents édités à l’occasion de chaque Côté LUX.

Côté LUX – Au bout du conte d’Agnès Jaoui (2013 – 1h52) – 23 janvier 2026 à 20h15

Il était une fois une jeune fille qui croyait au grand amour, aux signes, et au destin ; une femme qui rêvait d’être comédienne et désespérait d’y arriver un jour ; un jeune homme qui croyait en son talent de compositeur mais ne croyait pas beaucoup en lui.

Il était une fois une petite fille qui croyait en Dieu.

Il était une fois un homme qui ne croyait en rien jusqu’au jour où une voyante lui donna la date de sa mort et que, à son corps défendant, il se mit à y croire.

Projection suivie d’une rencontre avec le compositeur Fernando Fiszbein.

Côté Théâtre – Autour de  L’Homme qui aimait les chiens – 28 et 29 janvier 2026 à 20h00 – musique de Fernando Fiszbein (1977) sur un livret d’Agnès Jaoui (1964) et Fernando Fiszbein, d’après le roman L’Homme qui aimait les chiens (2011) de Leonardo Padura (1955)

Leader déchu, fuyant les sbires de Staline, Trotski se réfugie au Mexique. Jeune idéaliste espagnol enrôlé auprès des communistes, Ramón Mercader fuit la guerre civile pour rejoindre les services secrets russes. Déclin du premier. Métamorphose du second. Un point commun cependant : leur sincérité, leur conviction. Sincérité du premier qui pense que ses idées doivent lui survivre. Sincérité du second qui se sacrifie par idéal. Leur rencontre en 1940, à Mexico, sera fatale : Mercader tue Trotski. Au-delà de ce fascinant chassé-croisé, L’Homme qui aimait les chiens dit la mainmise de l’Histoire sur les destins individuels. À moins que ce ne soit l’enchevêtrement de nos tragédies intimes qui fabrique la grande Histoire… Pour dire ce ricochet entre intime et collectif, passé et présent, Jacques Osinski entrelace images filmées et personnages romancés, matérialité des archives et chair du théâtre. Faisant musique de tout, le compositeur argentin Fernando Fiszbein laisse les langues et les musiques des pays évoqués, et notamment le tango, influencer son écriture. Il cosigne l’adaptation du roman avec l’actrice et cinéaste Agnès Jaoui. Le tandem se connaît bien : Fernando Fiszbein a signé la musique de ses films Place publique et Au bout du conte. Enthousiasmée par sa lecture du roman de Padura, c’est elle qui lui a soufflé ce titre, convaincue que cela pourrait donner lieu à un opéra d’aujourd’hui, apte à parler au plus grand nombre.

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Le film : Au bout du Conte

Agnès Jaoui

Avec Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri, Agathe Bonitzer

  • 2013
  • 1h52

Il était une fois une jeune fille qui croyait au grand amour, aux signes, et au
destin ; une femme qui rêvait d’être comédienne et désespérait d’y arriver un
jour ; un jeune homme qui croyait en son talent de compositeur mais ne croyait
pas beaucoup en lui. Il était une fois une petite fille qui croyait en Dieu. Il était
une fois un homme qui ne croyait en rien jusqu’au jour où une voyante lui donna
la date de sa mort et que, à son corps défendant, il se mit à y croire. «Au bout
du conte est brillamment dialogué et joué. Les «Jacri» signent décidément un
retour magique.» (Marianne)

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