Cinexpérimental > Marcel Hanoun
jeudi 5 novembre 2009 | 20h30
Cinéma LUX
Cinexpérimental > Marcel Hanoun
Une soirée proposée avec la complicité de Phénix Prestataires, en collaboration avec Culture à l’Hôpital, Institut de Formation en Soins Infirmiers du CHU et la Maison de l’image Basse Normandie. Avec le soutien du Béabar (5,rue du Gaillon à Caen), L’Isle 26 – Design d’objets (http://www.lisle26.com/) et Investir Immobilier (http://www.investir-immobilier-normandie.com/)
Les films de Marcel Hanoun tissent une uvre dense, indispensable, ouverte sur son temps. Il pratique un cinéma de poésie où la forme prend souvent le dessus sur le récit. Soutenu par Jonas Mekas, qui le considère comme le cinéaste français le plus important depuis Robert Bresson, le milieu expérimental en fait, dans les années 1970, un de ses mentors. La vie du cinéaste épouse un parcours exigeant, difficile, pour faire partager ses interrogations sans se soumettre aux systèmes du cinéma. Frondeur, malicieux et sensible, Marcel Hanoun aime jouer avec le cinéma pour en déjouer les modes.
Une votation citoyenne décidera de la projection des films de Marcel Hanoun, dans un ordre de préférence :
Octobre à Madrid : un vrai-faux journal d’un séjour à Madrid ;
L’Authentique procès de Carl Emmanuel Jung : L’imaginaire procès d’un criminel de guerre ;
Cela s’appelle l’amour : Les amours difficiles d’un jeune couple maghrébin ;
Je meurs de vivre : Les amours « illicites » d’un moine et d’une moniale ;
Les Amants de Sarajevo : La tragédie d’un jeune couple serbo-bosniaque ;
La Boulangère et le cosmonaute : Farce d’aujourd’hui ;
Chemin d’humanité : Les anciens de l’usine Massey Fergusson 10 ans après la fermeture de l’usine ;
Jeanne, aujourd’hui : Jeanne d’Arc contemporaine, revisitée ;
Y voir, identité : insaisissable identité ;
Insaisissable image : Une dialyse rénale commence, en même temps qu’un technique de prise de vue ;
Libertad : Ingrid Betancourt revisitée ;
Déconstruction : Un journal à travers des images de Gaudi en 1962.
En présence de Marcel Hanoun et de Nicole Brenez, responsable des programmes d’avant-garde à la Cinémathèque française.