La Parole – Ordet – Université Inter-Âges

lundi 24 novembre 2025 | 9h00
Cinéma LUX

Université Inter-Âges 2025/2026

En 1930, dans un village du Jutland, des discordes religieuses surviennent entre deux familles lorsqu’il est question d’unir par le mariage deux de leurs enfants.


Après un an consacré au cinéma japonais, je vous propose, pour cette année universitaire 2025-2026, de nous retrouver autour d’un cycle consacré à l’histoire du cinéma nordique. Un ensemble de cinématographies issues de pays relativement peu peuplés – Suède, Danemark, Norvège, Finlande, Islande – mais à la production artistique d’une richesse remarquable. Si ces cinémas ont longtemps été méconnus du grand public, ils n’en sont pas moins marqués par des figures majeures, de Carl Theodor Dreyer à Ingmar Bergman, dont l’influence s’étend bien au-delà de leurs frontières nationales.

L’intérêt de la France pour la culture nordique s’est d’ailleurs manifesté dès le XXe siècle, et ne cesse de croître, porté aujourd’hui par l’attrait pour les séries scandinaves, les polars venus du Nord ou encore une certaine esthétique minimaliste prisée dans les arts visuels contemporains. À travers une sélection de huit films variés, s’étalant des années 50 à nos jours, nous explorerons les spécificités de ce cinéma du Nord, en l’analysant sous un angle historique, narratif et esthétique.

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Le film : Ordet (La Parole)

CARL THEODOR DREYER

Avec Henrik Malberg, Emil Hass Christensen, Preben Lerdoff Rye

  • 1955
  • 2h06

En 1930, dans un village du Jutland, des discordes religieuses surviennent entre deux familles lorsqu’il est question d’unir par le mariage deux de leurs enfants.

«Ordet est le seul film que je peux voir et revoir et qui, chaque fois, me transforme en serpillière. Je le connais pourtant par cœur. Mais il y a en lui une profondeur et un mystère qui me fascinent. J’y vois, mais sublimé, ce que l’on trouve dans toute l’œuvre de Dreyer : une tentative de rendre visible l’invisible. () Je ne sais toujours pas si la fin s’ouvre sur l’espoir et le désespoir. C’est le secret du film. Il navigue de scènes très physiques en scènes métaphysiques. Mais les unes comme les autres n’ont qu’un seul but : nous redonner foi en la vie.» (André Téchiné)

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