A l’ombre de la république

STEPHANE MERCURIO

  • 2012
  • 1h40

Pour la première fois, après trois ans d’existence, le CGLPL (Contrôle général des lieux de privation de liberté) accepte qu’une équipe de tournage le suive dans son travail, minutieux, essentiel de contrôle des droits fondamentaux dans les prisons, hôpitaux psychiatriques, commissariats Stéphane Mercurio a suivi une quinzaine de contrôleurs. Leurs lieux de mission : la maison d’arrêt de femmes de Versailles, l’hôpital psychiatrique d’Evreux, la Centrale de l’île de Ré, et enfin la toute nouvelle prison de Bourg-en-Bresse. Pendant ces quelques semaines d’immersion à leurs côtés au cœur des quartiers disciplinaires, dans les cours de promenade des prisons ou dans le secret des chambres d’isolement, un voile se lève sur l’enfermement et la réalité des droits fondamentaux en ces lieux. A l’ombre de la République perçoit les paroles et les maux des personnes privées de liberté. De nos jours, il apparaît presque comme un hymne à l’Humanisme.

Film soutenu par le Groupement National des Cinémas de Recherche (GNCR)