As Tears Go By

Petit gangster de Hong-Kong, Wah se partage entre son boulot habituel, le recouvrement de dettes, et la nécessité de protéger son acolyte, Fly, a? la conduite problématique : celui-ci ne cesse d’emprunter de l’argent qu’il ne peut jamais rembourser. Avec l’arrivée de sa jolie cousine Ngor, qui vit loin de la ville. Wah entame un épuisant va-et-vient entre son amour naissant pour Ngor, mirage d’une vie paisible, et sa fidélité? a? son «frère» de gang. Wah devra choisir sa destinée.

Le premier long métrage du maître hong-kongais, dans lequel apparaissent déjà les figures de style qui feront sa signature et sa gloire. Trouvant un bel équilibre entre action et latence, brutalité et sensualité, explosivité et douceur, recherche formelle et puissance émotionnelle, As Tears Go by est tout sauf un brouillon, tant le cinéaste y fait déjà preuve de maîtrise, d’audace et de style.

A (re)découvrir du même auteur, du 13 au 26 juillet : Nos années sauvages et Happy Together.