Casse-tête chinois

On retrouve Xavier avec Wendy, Isabelle et Martine quinze ans après l’Auberge Espagnole et dix ans après les Poupées Russes. Tout paraissait si simple alors mais la vie de Xavier ne cessera de prendre des détours inattendus entre Paris et New-York. Il cherche son chemin dans ce joyeux bordel pour trouver sa place en tant qu’homme et aussi en tant que père. Et qui sait, peut-être est-ce justement la folie de New-York qui permettra à Xavier de résoudre, enfin, le véritable casse-tête chinois qu’est sa vie !

On prend les mêmes et on recommence. C’est la qualité du Casse-tête chinois, dernier volet de la trilogie klapischienne entamée par L’Auberge espagnole et Les Poupées russes, qui fonctionne essentiellement à l’affectif et donc sur le plaisir de retrouver des personnages comme ceux qui les incarnent. Comme dans les deux précédents volets, le regard reste généreux, bienveillant, même lorsque les personnages se montrent immatures, égoïstes, inconscients. Tout à la fois joyeux et mélancolique, le film est donc plein de charme et on sent les comédiens heureux de se glisser de nouveau dans la peau de ces personnages culte.