De la vie des marionnettes

Ingmar Bergman

Avec Robert Atzom, Christine Buchegger, Martin Benrath

  • 1980
  • 1h44

Peter Egerman a étranglé une prostituée sur la scène d’un théâtre pour voyeurs. Le psychanalyste Mogens Jensen est chargé du dossier d’expertise. Peter, alors son ami, était venu le consulter pour lui avouer son désir trouble d’assassiner sa femme Katerina.

Tout le génie du cinéaste suédois se retrouve dans l’impressionnante scène d’ouverture. Bergman fait ici un choix de mise en scène radical et audacieux : De la vie des marionnettes est une merveille de construction filmique mêlant différentes strates temporelles, alternant entre la confession face caméra, la reconstitution «classique» des événements, le tout enveloppé par une voix off. Ce film a des allures de puzzle psychanalytique : pièce après pièce, Bergman essaie de mieux cerner la personnalité
du tueur. De la vie des marionnettes est une brillante variation sur l’échec du couple et le sentiment de mal-être chronique, où semblent résonner toutes les angoisses existentielles du maître suédois.