Diamantino

Gabriel Abrantes, Daniel Schmidt

Avec Carloto Cotta, Cleo Tavares, Anabela Moreira

  • 2018
  • 1h32

Magnifique, candide et attachant, Diamantino est l’icône planétaire du football, un héros flamboyant touché par la grâce. Quand soudain, en pleine Coupe du Monde, son génie s’envole dans les vapeurs roses de ses visions magiques, sa carrière est stoppée net. Problème : il ne connaît rien d’autre. La star déchue, devenue objet de risée nationale, découvre alors le monde – les autres. Le voilà embarqué dans maintes péripéties qui mutent en odyssée : conspiration familiale (ses deux sœurs n’en veulent qu’à sa fortune), manipulations génétiques délirantes, crise des réfugiés, complotisme de l’extrême-droite Et, au beau milieu de cette tragédie, où son chat semble être son dernier supporter, pourtant, surgit l’Amour. Le vrai. C’était écrit.

«Mixte de satire pop, de pastiche queer et de «jamesbonderie», Diamantino réserve maintes péripéties, qui font écho à des tas de phénomènes politiques ou socio-culturels très actuels. En vrac : les manipulations génétiques, la crise des réfugiés (Diamantino en adopte un !), le foot comme nouvelle esthétique de masse, le culte de la célébrité, la surveillance globalisée, la montée de l’extrême droite C’est dire si le film brasse large, réjouit et parvient même à glorifier de nouveau son personnage de grand gamin malheureux, de manière originale. Diamantino est inventif, léger et libre comme une série B. Ouvert à tous, amateur ou non de foot, hétéro ou non, fan de chiens ou de chats…» (Télérama)

Grand Prix de la Semaine de la Critique Festival de Cannes 2018