En présence d’un clown

Ingmar Bergman

Avec Börje Ahlstedt, Marie Richardson, Erland Josephson

  • 1997
  • 1h59

Octobre 1925. L’ingénieur Carl Akerblöm, fervent admirateur de Schubert, est interné en asile psychiatrique. Depuis sa chambre, il nourrit le projet révolutionnaire d’inventer le cinéma parlant. Avec l’aide du professeur fou Osvald Vogler, Akerblöm s’improvise metteur en scène d’une histoire d’amour relatant les derniers jours de Schubert.

En présence d’un clown confirme bien qu’il existe un art multidimensionnel des possibles et que le cinéma pourrait bien être celui des fantômes. La question que Bergman pose est donc simple : « Une fois que le film s’achève et que les acteurs disparaissent, que reste-t-il ? » Un écran noir. De l’invisible. Du souvenir épuisé. Des larmes de clown. Et du chagrin, beaucoup de chagrin.

«Film somme de toutes les obsessions
bergmaniennes (le couple, la mort, l’art, la jeunesse…), En présence d’un clown
est le film-testament d’un réalisateur sans pareil, qui avait compris que la vie est
le plus beau des spectacles.
» (Brazil)