Goodbye Morocco

Nadir Moknèche

Avec Lubna Azabal, Rasha Bukvic, Faouzi Bensaïdi

  • 2013
  • 1h42

Dounia, divorcée, un enfant, vit avec un architecte serbe à Tanger. Une liaison
scandaleuse aux yeux de la famille marocaine. Le couple dirige un chantier
immobilier où le terrassement met à jour des tombes chrétiennes du IVème
siècle, ornées de fresques. Dounia se lance alors dans un trafic lucratif, espérant
gagner très vite de quoi quitter le Maroc avec son fils et son amant. Mais un
des ouvriers du chantier disparaît
Nadir Moknèche est devenu le chroniqueur
inspiré de l’Algérie d’aujourd’hui avec ses trois premiers films qui constituaient
une sorte d’état des lieux de la société de son pays : Le Harem de Mme Osmane,
Viva laldjérie, Délice Paloma.
S’il a délaissé Alger pour Tanger, c’est qu’il n’est
plus le bienvenu dans son pays avec lequel il lui a fallu couper émotionnellement.
Mais, si le récit de Goodbye Morocco aurait très bien pu se dérouler en Algérie,
Tanger lui offre le cadre idéal : l’entre-deux, la frontière, la porte de l’Europe, le
passé pré-islamique et toutes les affaires de spéculations immobilières
Nadir
Moknèche a, en revanche, toujours cet amour fou, déraisonné pour la femme,
les femmes. Des femmes de tempérament, dominantes. Et Lubna Azabal est
impeccable en femme forte, voire dure, et infiniment séduisante