Happiness Road

Tchi vit aux USA où elle s’est installée, à la poursuite du «rêve américain», après ses études à Taiwan. Sa grand-mère adorée vient à mourir et la voilà de retour dans sa ville natale, où elle retrouve sa famille, ses souvenirs d’enfants et son quartier Happiness Road. Tout se bouscule dans son esprit : ses souvenirs d’enfants, la petite et la grande histoire, l’amertume de l’exil, ses espoirs de carrière, son fiancé américain et sa famille aux traditions un peu ringardes Et si finalement le rêve américain n’en était pas un ? Tchi finira-t-elle par se retrouver alors qu’elle ignorait s’être perdue ?

Dans ce récit quasi autobiographique à la fois drôle et émouvant, Hsin-Yin Sung nous enchante avec ce Persepolis « made in Taïwan ». Elle nous plonge dans trente années de vie d’une île à l’histoire trop méconnue et de son héroïne à l’histoire universelle ! Si l’animation – se transformant au gré des souvenirs ou de l’imagination débordante de Tchi – paraît parfois enfantine, Happiness road s’adresse plutôt à un public adulte et reste avant tout un très beau film intergénérationnel !