Irma la douce

Billy Wilder

Avec Shirley Maclaine, Jack Lemmon, Lou Jacobi

  • 1963
  • 2h27

Pour sortir de la rue celle qu’il aime, Irma, Nestor, ancien gardien de la paix, n’hésite pas à se déguiser en un certain lord X, gentleman anglais. Ce bon gentleman donne mille francs par semaine à la belle pour jouer au double solitaire avec elle. De quiproquo en quiproquo, lord X et Nestor ne feront plus qu’un pour la plus grande joie d’Irma la très douce…

Wilder exploite l’ensemble des idées reçues que les Américains ont sur la France pour réinventer un Paris de légende, aux couleurs criardes comme celles des marchandises qu’on vend aux Halles, quartiers de viande bien rouge, choux bien verts. Ce décor (signé Trauner) est bourré de charme et appuie les choix délibérément non réalistes du cinéaste. C’est un véritable enchantement plastique, l’irréalisme frisant l’abstraction et, donc, l’avant-garde. Les comédiens sont remarquables : Shirley MacLaine, mignonne comme un coeur et plutôt sobre ; Jack Lemmon, jouant à merveille les simplets. (Télérama)