Je suis un cyborg (Saibogujiman kwenchana)

Internée, Young-goon est persuadée d’être un cyborg. Elle refuse de s’alimenter préférant sucer des piles et parler aux distributeurs automatiques. II-Soon pense que tout va bien ! Grâce à son pouvoir qui lui permet de voler les qualités des gens qu’il observe, il est le seul à la comprendre. En tombant fou amoureux d’elle, il va tenter de la ramener à la réalité

Une oeuvre douce et brûlante, viscéralement romantique. Comme dans tous les films du maestro sud-coréen, cette histoire de fou rayonne sur de multiples ramifications scénaristiques et diverses ruptures temporelles. Les dérapages kitsch et les soubresauts fictionnels contribuent à l’atmosphère barrée, à la magie
dépaysante, à la folie communicative de ce film délicieusement original, terriblement inventif et hanté par la Jeunet’s touch, qui s’égare avec acharnement hors des sentiers balisés.