La Famiglia Minestrone

Valéry Dekowski

Avec Véronique Lambert, Wanda Jablonska, François-Xavier Malingre, Marc-Antoine Vaugeois, Elodie Huet et 400 figurants.

  • 2010
  • 50min

Tourné lors de la [Grande Ripresa->article3603] les 27 & 28 novembre 2010 au Théâtre de Caen, La Famiglia Minestrone est un projet élaboré par Amavada en collaboration avec le Théâtre de Caen, dans le cadre des journées de clôture des 50 ans du Cinéma LUX.
Un projet mené avec le soutien de Caen la Mer, la Région Basse-Normandie, le Département du Calvados, et la Ville de Caen.

Un film de Valéry Dekowski réalisé avec la complicité de Françoise & Eudes Labrusse (tableau «E la nave va»), Olivier Lopez (tableau «Les clowns»), Vincent Poirier (tableau «Fellini Roma»), Hela Fattoumi & Eric Lamoureux (tableau «Voce della luna»), Jacky Auvray (tableau «Ginger et Fred»)
mais aussi de Gautier Labrusse (idée de départ), Alice Barbier (texte), Tramber Regard (scénographies et direction technique), Jonathan Perrut (direction de l’équipe vidéo), Fabien Drugeon (chef opérateur), Fabienne Coutard & Cléa Michelini (coordination des bénévoles)

Dans une famille italienne, la mère, femme plantureuse, généreuse et le coeur sur la main, pleine d’abnégation pour ses aïeux et sa descendance, profite des quelques moments de répit que lui laissent ses responsabilités. Elle rêve, fantasme des scènes felliniennes dans lesquelles elle serait l’héroïne, afin de s’extraire de la médiocrité dans laquelle elle se sent enfermée.

La Famiglia Minestrone est un film-manifeste, et plus exactement un film-fête qui véhicule l’amour du 7e Art (l’hommage à Fellini), du spectacle vivant (ce qui se passe sur le plateau fait écho à ce qui se passe en coulisses pour les changements de décors, dans les foyers pour l’accueil et la restauration, dans les loges pour les costumes et le maquillage), de la créativité et de l’éducation populaire en mélangeant les disciplines et en faisant se côtoyer professionnels, amateurs et publics.
La réussite du film tient ainsi à la fois à la cohérence esthétique héritée de l’amour de Federico Fellini, à la qualité du jeu des acteurs, troupe de circonstance très homogène, et au sen¬timent qu’un geste expérimental est encore aujourd’hui possible : que fête et cinéma ont partie liée. (Ciné-Club de Caen)