Le Chant de la fidèle Chunhyang

IM KWON-TAEK

Avec Lee Hyo-Jeong, Cho Seung-Woo, Kim Sung-Nyu

  • 2000
  • 1h50

Au XVIIIème siècle, sous le règne de la dynastie Chosun, Mongryong (Cho Seung Woo), fils du Gouverneur de Namwon, se rend au festival de la pleine lune. Il tombe alors sous le charme de Chunhyang (Yi Hyo Jeong), fille d’une ancienne courtisane. Elle est la grâce incarnée. Mongryong lui déclare sa flamme et lui demande sa main d’un trait de pinceau sur sa robe de soie. Elle y consent à la condition d’être son épouse légitime. Cependant, Mongryong doit quitter Namwon pour poursuivre ses études et accomplir son destin. Chunhyang déchirée par cette séparation implore son bien-aimé, mais en vain. Elle obtiendra seulement la promesse d’un retour. Arrive alors le nouveau gouverneur, Byun Hakdo (Lee Jung Hun). Il s’éprend à son tour de Chunhyang mais celle-ci lui résiste et se refuse à lui. Humiliée et battue en place publique, elle trouve le soutien des paysans de la région qui sont sous le joug du tyran. Mongryong, devenu entre temps Conseiller Royal et chargé d’inspecter les provinces, se rend incognito, vêtu de haillons, à Namwon. Révolté du sort des paysans et bouleversé par les sévices infligés à Chunhyang, Mongryong va faire éclater au grand jour la vérité, la justice et l’amour des amants.

Im Kwon Taek (Chang) revisite ici un conte très populaire en Corée, qui relate l’histoire d’un amour interdit à l’époque féodale. Présenté en compétition au Festival de Cannes 2000, Le chant de la fidèle Chunhyang constitue la synthèse de deux arts, celui du cinéma typiquement occidental et celui du Pansori, mode de narration orale et musicale typiquement coréen. Yi Hyo Jeong et Cho Seung Woo y font leur première apparition au cinéma. (Source Allociné)