Noor

Çagla Zencirci & Guillaume Giovanetti

Avec Noor, Uzma Ali, Baba Muhammad, Gunga Sain, Mithu Sain

  • 2012
  • 1h18

Noor veut être un homme. Il ne fait plus partie des Khusras, la communauté des transgenres du Pakistan. Et il a définitivement tourné la page de l’histoire d’amour qu’il a eue avec l’un d’entre eux. Désormais, il a un travail d’homme dans un centre de décoration de camions, et il sait ce qu’il veut : trouver une femme qui l’acceptera tel qu’il est…

«Noor, c’est le nom du personnage principal. Un ancien transgenre ou Khusra au Pakistan. Son rêve : avoir une barbe et des moustaches et trouver l’amour d’une femme. Le vieux sage, Maître Baba, lui indiquera le chemin. Au bout, le lac sacré, fréquenté autrefois pas les fées. Là-bas, les prières s’exaucent. Mais la route est longue et périlleuse. «Au-delà de la quête identitaire, c’est d’abord la recherche de l’autre. Ce qui pourrait être une définition du cinéma, de tout acte de création. Comme la danse, cœur du film et source à laquelle Noor s’abreuve pour se trouver. Tous deux arts du temps, poétique du temps. Le temps est la valeur revendiquée, essentielle. Le film prend son temps et le désir des personnages est avant tout la recherche du temps, non pas perdu, mais partagé. Comme le dit Baba : « Je ne veux rien d’autre que le temps passé ensemble avec ma femme, et celui qu’il nous reste encore à vivre tous les deux. » A la fois réaliste et onirique, le film est bouleversant de simplicité et touche ainsi au plus profond. Il s’accroche à l’amour comme le reflet de la lumière sur l’eau limpide du lac rêvé. La magie existe… Noor est un film libre qui parle de liberté, alors entrons dans la danse !» (Laurent Salgues «& Oriol Canals, cinéastes)

Ce film est soutenu par Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion (ACID)