Nowhere Boy

John Lennon a grandi dans une famille pleine de secrets. Élevé par sa tante Mimi, il retrouve à l’adolescence sa mère, Julia. Arrivé en âge de comprendre le mystère qui a déchiré ces deux sœurs, John veut réconcilier sa famille. Une paix fragile s’installe, aussitôt ruinée par une tragédie. Mais sa mère a légué à John un don précieux : la musique. Un jeune homme tourmenté trouve enfin sa voie…

Après l’oubliable Backbeat et le plus que navrant téléfilm sur John & Yoko, il fallait une bonne dose d’audace pour faire un autre film sur les Beatles. Mais la réalisatrice anglaise parvient à surprendre avec cet épisode moins connu de l’Histoire des Fab Four. Elle livre un premier film étonnant qui repose sur la qualité du scénario de Matt Greenhalg (Control), sa charge dramatique en crescendo, son excellente reconstitution d’époque et une infaillible direction d’acteurs. Attention : Nowhere Boy n’est pas une comédie musicale. Mais, pour qui veut comprendre les origines, et surtout la psyché de ce créateur tourmenté, c’est un «biopic» incontournable.