Shirley : Visions of Reality

Gustav Deutsch

Avec Stephanie Cumming, Christoph Bach, Florentin Groll

  • 2013
  • 1h33

Un voyage dans la peinture d’Edward Hopper

Un hommage a? la peinture d’Edward Hopper et a? la vie quotidienne ame?ricaine des anne?es 1930 aux anne?es 1960, avec la mise en scène de treize de ses tableaux prenant vie et restituant le contexte social, politique et culturel de l’e?poque a? travers le regard du personnage fe?minin, Shirley. Personnage directement inspire? de Jose?phine son e?pouse, un mode?le unique et froid. La vision d’une re?alite? ordinaire, sans concession.

13 tableaux d’Edward Hopper prennent vie et nous livrent une tranche d’histoire des Etats-Unis des années 1930 à 1960. La présence de Shirley nous accompagne dans ce voyage en distillant pensées et émotions. En recréant à l’écran certains tableaux d’Edward Hopper, Deutsch impose avant tout un travail plastique stupéfiant. La lumière et les couleurs crèvent littéralement l’écran, créant un choc pictural d’une beauté souvent stupéfiante. Évidemment, ces qualités sont avant tout celles de Hopper, mais ce n’est pas le moindre mérite du film que de parvenir à faire voir ces oeuvres comme pour la première fois. Ces tableaux sont pour la plupart déjà vus et revus au point d’en être réduits à des cartes postales illustratives. Mais en les recréant et les animant (le mot n’est pas choisi au hasard, Shirley n’est pas si éloigné que ça du cinéma d’animation), Deutsch leur rend toute leur singularité, leur incroyable modernité et surtout leur fort potentiel fictionnel.