Squat, la ville est à nous !

Christophe Coello

  • 2011
  • 1h34

Un verrou qui cède, une porte qui s’ouvre, des cris de joie qui retentissent:
un logement condamné est redevenu libre. Simple comme bonjour, la
réappropriation qui ouvre le film de Christophe Coello est d’abord un moment
d’intense vitalité. Jubilation de déjouer les plans de la société immobilière qui
a entrepris de vider l’immeuble de ses habitants, jubilation de redonner vie à
un bout de ville morte, jubilation de conquérir un toit au nez et à la barbe des
promoteurs et au soulagement des derniers voisins.

Sur une période de sept
ans, le réalisateur, complice de Pierre Carles sur Attention Danger Travail et
Volem Rien Foutre al Pais a suivi les actions d’un groupe de militants pour le
droit au logement à Barcelone. Leur mouvement rencontre la sympathie des
habitants des quartiers populaires, victimes de la spéculation immobilière,
qui avaient besoin de ces jeunes motivés et réfléchis pour, eux aussi, faire
entendre leur voix. Des précurseurs du mouvement des “indignés”