Téodora pécheresse

Anca Hirte

  • 2012
  • 1h25

Téodora est belle et gracieuse. Elle porte les vêtements noirs, rêches et sans forme
du monastère de Varatec, au coeur de la Roumanie, telle une princesse du MoyenÂge.
Entourée des «petites mères» du monastère, Téodora prépare l’événement
le plus important de sa vie.

Avec Tédéora pécheresse, la réalisatrice Anca Hirte, réalisatrice influencée
par la peinture du Caravage, par sa façon de magnifier la chair
signe un documentaire à forte dimension picturale, dans lequel cohabitent à la fois
mystique, érotisme et sensualité autour du portrait de son héroïne. Un film qui traite aussi de la question de l’autre, d’un autre absent.

«En travaillant à l’écriture du film,
il m’est apparu évident que le sujet profond du film était en fait « comment vivre
l’amour en l’absence du corps de l’être aimé ». Finalement, toutes ces religieuses
ont Jésus comme amoureux, comme amant ou comme mari. Elles vivent une histoire
d’amour avec quelqu’un qui n’a pas de corps. […] J’ai filmé le corps
de Téodora pour m’approcher ainsi de son âme, tout en respectant son mystère.
» (Anca Hirte).