The Wrestler

Randy « The Ram » (« Le Bélier ») est une ancienne gloire du catch. A moitié sourd, il vit dans une caravane miteuse, monte sur les rings du circuit indépendant le week-end et flirte avec une stripteaseuse délavée. «Je suis un vieux tas de chair meurtrie», dit-il à sa fille avec laquelle il essaie de recoller les morceaux. Mais la perspective d’un dernier affrontement avec son plus grand adversaire, l’Ayatollah, se présente à lui

Après trois œuvres singulières (Pi, Requiem For A Dream et The Fountain), Aronofsky est rentré dans la cour des grands avec un style formel remarquable où chaque plan révèle une idée de cinéma. Mickey Rourke livre une de ces performances qui prend aux tripes et au cœur. Comme ce catcheur fracassé qu’il incarne, le paria d’Hollywood a souffert dans sa chair. Et il a les cicatrices pour le prouver

Lion d’Or au Festival de Venise, Golden Globe du meilleur acteur