Tous les autres s’appellent Ali

Dans un café fréquenté par des travailleurs immigrés, Emmi, veuve d’une soixantaine d’années, fait la connaissance d’Ali, un Marocain plus jeune qu’elle. Ali s’installe chez elle dès le lendemain, puis ils se marient. Les enfants d’Emmi, ses voisins, ses collègues, tous sont scandalisés par cette union. Le couple est mis à l’écart, mais se révèle vite indispensable à la communauté…

Amoureux de l’oeuvre de Douglas Sirk, Fassbinder fait son Tout ce que le ciel permet mais ajoute à l’histoire d’amour un élément inattendu : l’homme est un immigré marocain. S’ensuit une chronique du racisme ordinaire, qui met le doigt sur la petitesse d’esprit et le goût du commérage de l’Allemagne contemporaine.

Ce film vous est proposé à l’occasion de la rétrospective Rainer Werner Fassbinder.