Tous les chats sont gris

Paul a 46 ans. Il est détective privé. Dorothy a presque 16 ans. Elle est en pleine crise identitaire. Il vit en marge de la société bien-pensante bruxelloise, elle a grandi en plein dedans. Paul sait qu’il est le père biologique de Dorothy. Récemment de retour au pays, il revoit Dorothy. Troublé, il l’observe, sans oser s’approcher. Mais tout bascule le jour où Dorothy vient lui demander de chercher son père biologique…

Une des forces de ce premier long-métrage, c’est qu’il aborde des questions qu’au fond tout le monde se pose : qui sommes-nous, que représente notre vie, comment se construire Tant de questions que la réalisatrice traite intelligemment et tout en finesse. Elle signe un premier film enthousiasmant affichant une belle maîtrise dans la conduite du récit, une direction d’acteurs très raffinée, un sens de l’observation et un ton qui mixe harmonieusement humour et angoisse existentielle.