Fleurs d’équinoxe – 彼岸花 – Université Inter-Âges

lundi 4 novembre 2024 | 9h00
Cinéma LUX

Un groupe d’anciens amis se retrouve et discute de l’avenir de leurs filles, désormais en âge de se marier. L’un d’eux, Wataru Hirayama, est un cadre supérieur fermement attaché à ses valeurs conservatrices, mais tenant parfois auprès de ses amis un discours progressiste sur l’amour et le mariage. Un jour, un jeune homme se présente à son bureau : il se nomme Masahiko Taniguchi et demande la main de Setsuko, sa fille aînée. La décision d’Hirayama est sans appel : il refuse que sa fille épouse l’homme qu’elle aime…



PLAQUETTE UIA – 2024/2025

Après un an consacré au cinéma allemand, je vous propose, pour cette année universitaire 2024-2025, de nous retrouver autour d’un cycle consacré à l’histoire du cinéma japonais. Une industrie prolifique à la cinématographie foisonnante, quasiment inconnue des français avant Le Lion d’Or obtenu par Akira Kurosawa pour Rashōmon en 1951. Pourtant, l’intérêt de la France pour la culture nippone remonte à loin et ne s’est jamais vraiment essoufflé, du japonisme de la seconde moitié du XIXe siècle à l’engouement actuel pour les mangas, animés ou jeux vidéo japonais. À travers une sélection de huit films hétéroclites s’étalant des années 50 à nos jours, nous étudierons les spécificités de ce cinéma national d’un point de vue à la fois historique, narratif et esthétique

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Le film : Fleurs d’équinoxe

Yasujir Ozu

Avec Teiji Takahashi, Fujiko Yamamoto, Fumio Watanabe

  • Japon
  • VOSTF
  • 1969
  • 1h55
  • Tout public
  • Drame
  • Social
  • Chronique

Wataru Hirayama prend très mal l’affront que lui fait sa fille Setsuko en refusant le mariage qu’il a arrangé pour elle. Il va néanmoins rendre visite aux jeunes époux amoureux.

De Printemps tardif (1949) au Goût du saké (1962) en passant par Voyage à Tokyo (1953), Ozu introduit sa caméra à l’intérieur de la cellule familiale. Il se sert de la famille comme modèle à taille humaine des déchirements de la société nippone d’après-guerre partagée entre traditions féodales et occidentalisation forcée. A travers une énième exploration de la relation père-fille, Ozu atteint avec ce premier film en couleur le sommet de son art : l’équilibre parfait entre joie et mélancolie.

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