Casanova – Théâtre CÔTÉ LUX
lundi 9 mars 2026 | 20h15
Cinéma LUX
Théâtre CÔTÉ LUX saison 2025/2026
Depuis de nombreuses années, le Cinéma Lux enrichit la programmation du théâtre de Caen d’un regard cinématographique. En effet, chaque saison, le LUX propose au public du théâtre de Caen une programmation spécifique en rapport avec les propositions de spectacle vivant du théâtre de Caen, que ce soit de l’opéra, du théâtre, de la danse, du cirque…
Pratique : Pour les spectateurs du Théâtre de Caen, entrée libre aux séances sur présentation du billet du spectacle concerné ou de leur carte abonné, dans la limite des places disponibles.
Programmation sous réserve de modifications : pour la programmation définitive et les dates et horaires de passage des films, consultez les programmes du Cinéma LUX et les documents édités à l’occasion de chaque Côté LUX.
Côté LUX – Le Casanova de Fellini de Federico Fellini (1977 – 2h34 VOSTFR) – 09 mars 2026 à 20h15 [interdit aux moins de 12 ans]
Au XVIIIème siècle, à Venise. Les rues, pontons et canaux sont animés par le traditionnel carnaval qui déploie les pompes d’une grande fête païenne. Giacomo Casanova, habillé en Pierrot, se rend à l’invitation que lui a fait parvenir une coquette et coquine religieuse. Leurs ébats érotiques sont observés par l’ambassadeur de France, De Bernis, amant de la nonne et voyeur complaisant. C’est le point de départ d’une série d’aventures galantes et sinistres racontées sans vergogne par le célèbre séducteur.
Côté Théâtre – Autour de L’Avare – 03, 04 et 05 mars 2026 à 20h00 – intermezzo en trois actes de Francesco Gasparini (1661-1727) sur un livret de Antonio Salvi (1664-1724), d’après L’Avare de Jean-Baptiste Poquelin dit Molière (1622-1673), créé au Teatro Sant’Angelo, à Venise, en 1720
Jeune femme sans le sou, Fiammetta se transforme en Fichetto, un jumeau imaginaire, pour tromper son avare de voisin Pancrazio et lui dérober son or. « Avare » ! Voilà, le mot est dit ! Cela ne vous rappelle rien ? Si, bien sûr ! Cette courte pièce italienne s’inspire du célèbre Avare de Molière. Cinquante ans séparent les deux ouvrages, c’est dire combien Molière était déjà atemporel. Mais côté italien, l’action est resserrée en trois intermèdes au lieu des cinq actes originels et nous passons de quinze personnages à quatre ! Cet Avare à l’italienne suit la mode d’alors, celle des intermezzi : des interludes joués durant les entractes des opéras pour faire patienter le public. Autre nouveauté : la pièce adopte un point de vue entièrement féminin. Et le tout est mis en musique et entièrement chanté. Ce qui ne diminue en rien le ressort comique de la pièce de Molière. La partition très expressive de Francesco Gasparini contribue pleinement au succès de cette nouvelle forme légère et réjouissante. Un véritable joyau méconnu comme Vincent Dumestre les affectionne : c’est l’une des signatures de ce chef passionné, inlassable défricheur du baroque méditerranéen. Sur scène, la lueur des bougies se marie aux projecteurs d’aujourd’hui. Pleinement associés à l’histoire, les musiciens du Poème Harmonique sont dirigés sur scène par son chef et fondateur, Vincent Dumestre. Et avec Théophile Gasselin à la mise en scène, ils entendent bien redire tout le charme de ce répertoire singulier !
Le film : Casanova (Casanova di Federico Fellini)
Federico Fellini
Avec DONALD SUTHERLAND, TINA AUMONT, CICELY BROWNE.
- 1976
- 2h03
Au XVIIIème siècle, à Venise. Les rues, pontons et canaux sont animés par le traditionnel carnaval qui déploie les pompes d’une grande fête païenne. Giacomo Casanova, habillé en Pierrot, se rend à l’invitation que lui a fait parvenir une coquette et coquinereligieuse. Leurs ébats érotiques sont observés par l’ambassadeur de France, De Bernis, amant de la nonne et voyeur complaisant. C’est le point de départ d’une série d’aventures galantes et sinistres racontées sans vergogne par le célèbre séducteur.
Federico Fellini nous offre un portrait à contre-courant de ce séducteur mythique. Un regard froid sur la solitude d’un homme poursuivi par sa renommée.
« Casanova est un objet, un automate du plaisir qui devient peu à peu un emblème de la mort. A travers ses délires fantasmagoriques, Fellini traite le néant vertigineux, l’angoisse funèbre d’une marionnette qui se flétrit à la recherche d’un extase suprême. » (federico-fellini.net)
« Plus que tout autre film de Fellini, son Casanova provoque le malaise en nous faisant patauger dans le vide d’une vie puant le moisi et d’une époque visqueuse à donner la nausée, un théâtre hyperbolique qui nous renvoie par effet de boomerang directement à notre époque. Peut-être son plus grand film. » (aVoir-aLire.com)