D’une technique à l’autre

Art plastique de Arlette HUREL

DU 7 AU 27 MARS 2022

 » Au cours de mes pérégrinations artistiques, j’ai rarement eu affaire à une (ou un) artiste qui se désigne si nettement « cent pour cent autodidacte » qu’Arlette HUREL. « 

 

 » Bien sûr, des concepteurs autodidactes ne manquent guère au fil des cimaises, mais rares sont ceux qui se réfèrent si hautement à cette décision de s’instruire dans leur art sans l’aide de mentors. Dans le cas de cette artiste normande, cette définition devient une véritable profession de foi et de caractère qui voue aux gémonies toutes tendances et inspirations magistrales pour avancer dans l’univers brouillon des arts plastiques avec cette détermination et une audace dont l’association forme au minimum, un espace brûlant de liberté qui permet à Arlette HUREL d’évoluer à sa guise, de changer, de magnifier ses œuvres au gré de sa pensée et de sa détermination pour le moins volontaire. D’où cette élaboration affirmée en peinture, en collage et en photo qui échappe à une créativité unifiée, mais se calque sur l’expérience et l’expérimentation de l’artiste, et surtout sur ses coups de cœur, ses états d’âme et de rêveries grâce auxquels elle brasse ses créations en totale liberté de couleurs, de matières, de lignes et de masses et d’où surgit parfois un motif plein de poésie tout en demeurant tributaire des mystères de la géométrie ou de l’imagination. C’est étrange et intéressant, car dans cet ensemble exaltant, Arlette HUREL dépose sa vision étonnante d’un véritable retour aux sources mis au service d’une technique inédite et d’une vision attachante de la composition. « 

André RUELLAN, critique d’art

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