Rencontre > BOHRINGER Père & Fille

jeudi 21 mars 2013 | 20h30
Cinéma LUX

BOHRINGER Père & Fille

Avec la complicité du CDN – A l’occasion des représentation de J’avais un beau ballon rouge, une pièce d’Angela Dematté mise en scène par Michel Didym (du 18 au 22 Mars au Théâtre Rue des Cordes).

Projection du film C’est beau une ville la nuit suivie d’une rencontre exceptionnelle avec Richard et Romane BOHRINGER.

C’EST BEAU UNE VILLE LA NUIT

Réalisé par Richard BOHRINGER

Avec Richard Bohringer, Romane Bohringer, Robinson Stévenin

A Ménilmontant, Le Bar de la Dernière Chance est le rendez-vous préféré
des assoiffés de la nuit ; on y refait le monde et les histoires d’amour… Pour
Richard, le bluesman, la vie est là mais son rêve est ailleurs. Sur la route, une
route de nuit, qui passe par la musique, les amis, sa troupe et sa fille. Il les
embarque tous pour un nouveau voyage…

Richard & Romane BOHRINGER :

Ombrageux, écorché vif, Richard BOHRINGER connaît des vies multiples entre cinéma, théâtre, écriture et musique. Comédien populaire, réalisateur, scénariste, il est récompensé par deux César.

En 1970, Richard Bohringer décide de se tourner vers le cinéma et débute dans un premier film, La Maison, de Gerard Brach, suivi deux ans plus tard de L’Italien des Roses de Charles Matton. En 1981, Diva de Jean-Jacques Beinex le révèle au grand public. Puis J’ai Epousé une Ombre de Robin Davis (1983) et L’Addition de Denis Amar (1984) pour lequel il décroche le César du meilleur second rôle.
Après Subway de Luc Besson (1985) et Péril en la Demeure, il obtient la consécration dans Le Grand Chemin de Jean-Loup Hubert (1987) qui lui vaut le César du meilleur acteur et avec qui il tournera deux autres films Après la Guerre et La Reine Blanche.

Richard Bohringer enchaîne les succès populaires Agent Trouble et Les Saisons du Plaisir de Jean-Pierre Mocky, Une Epoque Formidable de Gérard Jugnot (1991), L’Accompagnatrice de Claude Miller (1992) Tango de Patrice Leconte (1993) ou encore La Vérité si je Mens ! de Thomas Gilou (1997).
Il tourne beaucoup dans les premiers films de jeunes réalisateurs mais accepte aussi des rôles plus exigeants tel Le Cuisinier, Le Voleur, Sa Femme et Son Amant de Peter Greenaway (1998), son unique expérience à l’étranger. Pour la télévision, il sera le héros de la série Un Homme en Colère.

En 1988, il se lance dans l’écriture d’un premier roman, récit de ses errances de jeunesse. C’est beau une ville la nuit est un best-seller qui se vend à 1,5 million d’exemplaires. Le titre du livre deviendra celui d’une émission de radio hebdomadaire qu’il animera pendant sept ans sur Europe 2. Ensuite, il portera le texte sur scène, donnant une série de concerts accompagné par les musiciens de son groupe alternatif Aventures. Enfin, ultime déclinaison, il réalise l’adaptation du livre pour le cinéma en 2006.

Sa force et sa fierté, c’est aussi sa famille. Sa fille Romane BOHRINGER, qui à treize ans, fait ses débuts de comédienne aux côtés de son père, dans le film Kamikaze.
Mais c’est au théâtre qu’elle est réellement découverte, en interprétant le personnage de Miranda dans La Tempête de Shakespeare, avec pour partenaire Kên Higelin, dans la mise en scène de Peter Brook.

En 1992, elle est consacrée par le film Les Nuits fauves avec pour partenaire masculin Cyril Collard, qui lui vaut le César du meilleur espoir féminin et le Prix Georges de Beauregard.
Au cinéma, on la voit ensuite dans des films comme L’Accompagnatrice, Mina Tannenbaum, ou Rimbaud Verlaine, dans lequel elle donne la réplique à Leonardo DiCaprio, également dans L’Appartement de Gilles Mimouni, C’est beau une ville la nuit de Richard Bohringer ou encore Le Bal des actrices de Maïwenn.

Romane Bohringer a également joué dans des séries puis monte régulièrement sur les planches. Sa dernière apparition au théâtre remonte à 2010. C’était dans Un privé à Babylone, mis en scène par Philippe Rebbot.

CDN Rue des cordes – lien vers le spectacle

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