(Dé)colonisation #2

samedi 13 novembre 2010 | 11h00
Cinéma LUX

(Dé)colonisation

Dans la cadre des 50 ans du Cinéma LUX et du Mois du documentaire.

Une proposition de Transat Vidéo à l’occasion du Mois du Documentaire et en écho
au 50e anniversaire de l’indépendance des Pays Africains Francophones (CIPAF).

Samedi 6 novembre | 11h00 | Cinéma LUX

Afrique 50

de René Vautier (1950-20′)

Film de commande de la Ligue de l’enseignement à destination des lycéens et
collégiens pour leur faire découvrir la vie du paysannat africain, le film a fini par
être le premier film anticolonialiste français, censuré en France jusqu’en 1990.

Les Trois couleurs de l’empire

de Jean-Claude Guidicelli et Virginie Adoutte (2001-1h09)

Colonisée au nom de valeurs humanistes, l’Algérie symbolisa pendant presque un
siècle et demi l’utopie coloniale française. Examinant la manière dont la France
a géré son « image », ce documentaire retrace les étapes de « l’idée coloniale »,
dont les principes n’ont pas totalement disparu.

Samedi 13 novembre | 11h00 | Cinéma LUX

Joe Leahy’s Neighbours

de Bob Connolly et Robin Anderson (1988-1h30)

En 1989, en Papouasie Nouvelle-Guinée, Joe Leahy, propriétaire d’une plantation
de café, vit seul au milieu des tribus papoues. Il doit son ascension sociale à
l’habileté avec laquelle il manipule ses voisins ganigas. Les Papous, demeurés
proches du mode de vie traditionnel, se sentent néanmoins attirés par la société
de consommation. À travers les démêlés de Joe Leahy et de ses voisins, se joue
de façon cocasse mais souvent explosive, le scénario de la colonisation…

Samedi 20 novembre | 11h00 | Cinéma LUX

Le Ciné colonial – Le Maghreb au regard du cinéma français

DE MOKTAR LADJIMI (FRANCE, 1997-53′)

Dès que les films Lumière ou Méliès ont révélé les possibilités du cinéma, la France n’a cessé de nourrir sa politique coloniale dans le Maghreb d’une imagerie de propagande, où le manichéisme le disputait aux grandes envolées civilisatrices. A l’appui de cette théorie, Youssef El Ftouh et Moktar Ladjimi convoquent témoins et extraits de films pour retracer une histoire du cinéma colonial français.

Zoos humains

DE PASCAL BLANCHARD ET ÉRIC DEROO (FRANCE, 2002-52′)

Autour de 1900, nos grands-parents et arrière-grands-parents se sont précipités pour voir d’authentiques “sauvages” montrés comme des bêtes de foire. Véhicules de la propagande colonialiste, ces zoos humains servent aussi à construire une identité collective en opposition au référent négatif de l’étranger primitif… Construit comme une enquête policière, Zoos humains questionne de façon passionnante nos fantasmes et stéréotypes face à l’autre, à l’inconnu.

Samedi 27 novembre | 11h00 | Cinéma LUX

Vita Nova

DE VINCENT MEESSEN (BELGIQUE, 2009-26′)

La prémisse de Vita Nova est une couverture du quotidien français Paris Match de 1955 sur laquelle un enfant soldat fait un salut militaire. Meessen part à la recherche de Diouf, l’enfant sur la photo. Il élabore un récit en couches qui mêle le passé colonial à des textes de Roland Barthes, auteur d’un essai sur cette photo.

Les statues meurent aussi

DE ALAIN RESNAIS ET CHRIS MARKER (FRANCE ,1953-30′)

A travers l’art africain et plus spécialement les statues et les masques nègres, Alain Resnais filme une virulente diatribe contre les insoupçonnables méfaits du colonialisme des créations authentiques, liées à la spécificité de la culture panthéiste et magique de ces régions pour la remplacer, petit à petit, par une activité artistique commerciale mercantile et de série…

Tarifs des séances : 3,80 € ou coupon abonnement du LUX
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