Focus #17 > La Mémoire vivante

samedi 16 octobre 2010 | 11h00
Cinéma LUX

Focus #17 > La Mémoire vivante

Dans le cadre des 50 ans du Cinéma LUX.

17ème rendez-vous du cycle « Focus sur la création régionale ».

Projection du film :

La Mémoire vivante, autour de l’immigration est-européenne à Colombelles (1917-1939)

Film vidéo réalisé par les élèves de CM2 de l’école Victor Hugo de Colombelles avec leur instituteur Frank Lermier. Production : ACCAAN.

Même quand les hauts-fourneaux seront fermés, il en restera la mémoire vivante.

Pendant un an (de septembre 1992 à septembre1993), une classe de Colombelles, dans le cadre d’une double activité « patrimoine et cinéma », a fouillé les archives, les vestiges et a interrogé témoins et acteurs du fantastique bouleversement de la commune entre 1917 et 1939, avec l’implantation de la SMN et l’afflux de main-d’œuvre de diverses nationalités : principalement Polonais, Russes, Ukrainiens et autres populations slaves, anisi que des Italiens, Espagnols mais également des Chinois et des Nord-Africains.
A la sortie du film, en novembre 1993, l’usine vient de fermer avec la brutalité que l’on sait, le sentiment d’abandon, l’incompréhension et le deuil qui ne peut se faire.

Il a permis, lors de sa réalisation mais aussi après sa diffusion, une rencontre entre générations :
– d’une part, celles qui avaient connu et fait vivre la SMN, qui en avaient vécu et dont les existences professionnelle, familiale et sociale s’organisaient dans et avec l’usine
– et d’autre part, la génération des enfants qui fut la dernière à voir la SMN, celle-ci ayant été rasée et effacée du paysage dans l’année qui suivit. Les enfants découvraient l’importance de ces décennies industrielles qui avaient forgé en grande partie leur identité et leur appartenance.

Outre une rencontre intergénérationnelle, ce document fut et reste une autre manière d’aborder, à l’école, l’Histoire et notre propre histoire.
C’est à la fois une réalisation d’enfants et un outil pédagogique.
C’est – surtout ?- la découverte d’une mémoire collective : celle de la culture ouvrière.

Rencontre à l’issue de la projection.

Entrée libre dans la limite des places disponibles.
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