Le Cinéma espagnol > Mort d’un cycliste
				lundi 3 octobre 2022 | 9h00				
				Cinéma LUX			
		
					
		
				
	Cycle Université-Inter-Âge 2022/2023 > Le Cinéma espagnol
Après deux ans consacrés au cinéma britannique, l’Université Inter-Âge propose, pour cette année universitaire 2022-2023, de se retrouver autour d’un cycle consacré à l’histoire du cinéma espagnol. Une cinématographie profondément hantée par la guerre civile, la longue dictature de Franco et la transition démocratique des années 70. À travers une sélection de huit films hétéroclites s’étalant des années 50 à nos jours, serons étudiées les spécificités de ce cinéma national d’un point de vue à la fois historique, narratif et esthétique.
- 3 octobre 2022 | Mort d’un cycliste
 Muerte de un ciclista, Juan Antonio Bardem, 1955, Espagne, 88 min.
- 7 novembre 2022 | Tourments
 Él, Luis Buñuel, 1953, Mexique, 91 min.
- 28 novembre 2022 | Plácido
 Luis García Berlanga, 1961, Espagne, 85 min.
- 9 janvier 2023 | L’Esprit de la ruche
 El Espíritu de la colmena, Víctor Erice, 1973, Espagne, 95 min.
- 6 février 2023 | Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ?
 ¿Qué he hecho yo para merecer esto !!, Pedro Almodóvar, 1984, Espagne, 101 min.
- 6 mars 2023 | Les Autres
 The Others, Alejandro Amenábar, 2001, Espagne/États-Unis/France, 104 min.
- 3 avril 2023 | Le Labyrinthe de Pan
 El laberinto del fauno, Guillermo Del Toro, 2006, Espagne/Mexique, 118 min.
- 15 mai 2023 | Même la pluie
 También la lluvia, Icíar Bollaín, 2010, Espagne/France/Mexique, 103 min.
Projections suivies d’une conférence de Cyrielle VINCENT.
Le programme en téléchargement :
UIA 2022_2023_programme
Le film : Mort d’un cycliste
Juan Antonio Bardem
Avec Lucia Bose, Alberto Casaravilla, Bruna Corra
- 1952
- 1h28
Un couple d’amants qui se retrouve régulièrement sur les routes secondaires
de Salamanque tue par mégarde un cycliste… Ce remarquable film a marqué
une date importante dans la renaissance du cinéma espagnol : Bardem y fait
oeuvre de critique sociale en dénonçant l’égoïsme de la grande bourgeoisie
et le désarroi de certains intellectuels, et en suggérant que les étudiants
incarnent le réveil moral des nouvelles générations. Le réalisateur conduit
son récit avec une grande efficacité dramaturgique et dans un style visuel
extrêmement raffiné affirmant ainsi un professionnalisme qui a fait de lui,
durant une décennie, le meilleur représentant du nouveau cinéma espagnol.
 
				 
											